outillage du retaurateur et du bricoleur.

Bonjour à tous!

Comme Cyrille me l'a demandé sur un sujet, je vous présente la fidèle "machine" qui me sert à "restaurer" pour certaines pièces, mon Dexta.

Voici donc mon "tour à métaux", avec lequel j'ai repris l'axe de la pédale d'embrayage par exemple.


(C'est maintenant que ça peut grincer des dents. )
Petit tour, que j'ai acheté en angleterre, à un fabricant anglais, il y a quelques années, mais le tour est de facture chinoise.
C'est un "crusader lathe basic" de chez Chester. Mais il est décliné sous différentes marques, que ce soit Optimachine, Otelo et bien d'autres.
Et non, ce n'est pas un Cazeneuve, ou toutes ces grandes marques renommées, qui fabriquaient des tours sensationnels.
Il peut quand même, faire pas mal de choses, avec une précision raisonnable à quelques centièmes.
Les vitesses de broche qui vont de +/-65 à 1810trs/minutes.
Une plage de filetages confortable, de 0.4 à 7.0mm en métriques, et de 60 à 4 filets/pouces en impérial.
Avec une entre-pointe de 700mm, un diamètre utilisable d'un peu plus de 160mm sur le chariot, 330mm sur le banc et 430mm dans le rompu.
La possibilité de faire les pas à droite comme à gauche.
Les avances mécaniques automatiques longitudinales et transversales, permettent un travail régulier et une meilleure finition. Mais les outils sont aussi importants, voir plus encore, que la machine elle-même. Nul besoins d'avoir une carrosserie de Ferrari, si c'est pour avoir un moteur de 4cv ou de 106 sous le capot. Tout dépend des matériaux que vous voulez travailler.
Mon paternel, avec qui j'ai investi dans cette machine, est plus tourné vers l'aluminium et moi plus vers l'acier.
Je prévois d'ailleurs de tailler un petit axe usé de la commande du relevage, avec un reste de tige d'amortisseurs. Ça commence à être pas mal, à mon goût, mais j'ai eu fait plus dur. De l'inox, aussi, à l'occasion.

Voilà pour la petite présentation de ma machine-outil.

Si vous avez des questions, n'hésitez pas. J'essaierais d'y répondre.

Bonne journée à tous.
À plus.
Gérald.

Bonjour à tous, bonjour Gérald,

Merci pour cette présentation détaillée.

C'est un joli petit tour, effectivement connu sous d'autres marques, qui présente des caractéristiques intéressantes comme les vitesses de broches et des avances par boites mécaniques. Il fait partie des tours semi professionnels et le tarif est assez conséquent.

Je vois que tu as de l'outillage ce qui représente aussi un investissement.

Je crois en avoir parlé avec Alain, j'ai moi aussi quelques machines outil.

Deux tours et une fraiseuse.

Un petit tour de modéliste Atlas (je n'ai pas de photo):



Un modèle typique des années 1930:



La fraiseuse:



Une DUFOUR que l'on trouvait souvent dans les écoles. Celle ci a les avances et l'approche rapide sur les trois axes. Malheureusement elle n'est toujours pas installée à ce jour .

A plus.

Bonjour à tous, bonjour Gerald,

Jolie machine.
Et même si elle est limitée....Il y a toujours des limites, elle est bien suffisante pour les "petits" travaux de restauration comme les nôtres.

J'avais, en son temps, racheté un tour un peu énorme (Cyrille me rappelle qu'on en avait parlé) et qui avait des heures de vol.
Moralité, il m'a bouffé de la place et je n'ai jamais su sortir une pièce convenable.
Au divorce, il a été démonté et jamais remonté sauf dans la remorque direction ferrailleur

A bientôt

Alain

Bonjour à tous, bonjour Cyrille.

Pour la petite histoire, dans la maison, nous en sommes venu au tournage, parce qu'un très bon ami de mon père lui avait donné un mini tour EMCO unimat 3. Comme il est astronome amateur, ça lui a permis de se fabriquer de petites pièces, comme des oculaires, porte-oculaires. Mais les dimensions d'un tour d'horloger sont très limités. À son départ en retraite, ses collègues ont offert un petit tour de 150×550. Il a été très pratique pour débuter ett faire des pièces un peu plus grandes. Nous lui avions mis un moteur triphasé avec un variateur de fréquence, pour disposer d'une plus grande plage de vitesses. Seule l'avance longitudinale était plus ou moins automatique, mais les changements de pignons étaient un véritable parcour du combattant. Tant pour les avances que pour les filetages. Donc quand j'ai eu les moyens, je lui ai proposé de vendre l'ancien et d'investir moi aussi dans la machine. Et après des mois de recherche et d'autre mois à attendre la livraison, nous avions enfin cet outil dans le garage. Plus de soucis d'avance, de pas, de diamètre sur le banc.
Comme tu dois le savoir, le matériel autour, c'est du petit à petit.
J'avais l'intention, à un moment donné, d'acquérir une petite fraiseuse. Mais les circonstances ont fait que ça n'a pu se faire. Alors plus tard, peut-être. Je me suis rabattu sur cette perceuse à colonne digne de ce nom, pour faire des perçages propres et de bon diamètres.

Je voulais également installer un moteur triphasé avec un variateur de fréquence sur le tour, mais passer du monophasé au tri n'est pas chose facile. Je me suis rendu compte après coup, que j'aurai du commander le modèle en 380V. Mais ce n'est pas grave, la plage de vitesses est déjà importante et bien étagée et les possibilités, bien larges.

À plus.